Les anciennes caravanes provenant de Tombouctou ou d'autres régions de l´ancienne Afrique soudanaise, désiraient arriver avec impatience à la vallée du Draa. Après plus de 50 jours de marche à travers le désert du Sahara, atteindre les oasis et la fraîcheur des palmeraies était comme un rêve devenu réalité.
Même de nos jours, s'introduire sous
la verte et luxuriante plus grande palmeraie du monde est une sensation presque
irréelle. Cette sensation devient palpable quand on pénètre dans la palmeraie à
travers des ruines de la ville fantôme de El Hara. Ses origines juives
témoignent de l'activité commerciale des caravanes d'antan.
À partir des ruines, et après une
marche inespérée à pied d'environ 5 minutes par les jardins et le bord de la
rivière Draa, on arrive à Hara Oasis. Quatorze bungalows parfaitement intégrés
dans le paysage permettent au voyageur de s'exiler du monde extérieur.
"Congo", notre âne de la palmeraie, est en charge de nous laisser les
mains libres. Le temps que nous réalisions le petit trekking, il s´occupe de
transporter les bagages jusqu'aux logements.
Le seul éclairage de l'enceinte est
provoqué par la lueur des bougies, au clair de lune, des étoiles et, le cas
échéant, grâce aux panneaux. Les seuls bruits à écouter sont produits par le
murmure de l'eau entre les pierres de la rivière, le vent sur les branches, et
les milliers de grenouilles et d'oiseaux.
Hara Oasis est conçu pour ceux qui
cherchent des moments de calme et de relaxation dans une imprégnation complète
avec la nature. Ceux qui préfèrent un galimatias et la musique des tambours
pourront les trouver dans la plupart des logements qui existent dans le sud du
Maroc.
Depuis l'oasis on peut réaliser différentes activités et pratiquer des
routes thématiques. Architecture en terre, montagnes volcaniques, mers de
dunes, héritage rupestre ou les Draoua, les personnages qui semblent tirés d'un
décor, offrent des visions inhabituelles que le voyageur pourra découvrir
durant son séjour à Hara Oasis.